Journal canadien d'archéologie volume 38, numéro 2
Notes du rédacteur
Articles
L’importance de l’acquisition de ressources sur la côte Nord-Ouest du continent Americain recoit de plus en plus d’interet dans le développement de modèles d’inégalité sociale. En déplacement la discussion au-delà des resources animales et florales, nous proposons que le “outil pierre“ peut également être considérée comme une ressource critique liée aux pratiques quotidiennes, une resource qui est influence par la distribution des resources territoriales. L’aire de distribution limitée des matériaux lithiques de haute qualité , en plus des outils a retouche lourde et la réutilisation des outils formés, peut refléter une utilisation de plus en plus territorialisé ou une ressources qui devienne de plus en plus restraint à travers le temps. Un indice de la qualité des matériaux (MQI) est utilisé pour évaluer les “outil pierre” de 16 sites la mer des Salish sur une period temporelle qui couvre le 4000 dernières années. Le qualité du matériel est ensuite comparés à des mesures de traietment l’outil , le degré de retouche et la reutilization. Cela suggère que le contrôle des ressources a joue un rôle indirect dans la structuration de “outil pierre” utilisés et le degré de retouche de outils “chipped” et de pierre polie dans la région.
Ce rapport décrit les résultats d’un projet au cours duquel ont été reproduits quatre outils faits de matière osseuse (os et bois de mammifère) communément trouvés sur le site de Phillip’ s Garden (EeBi-1), dans le nord-ouest de Terre-Neuve. Des répliques d’outils dorsétiens en pierre taillée ont été utilisées pour fabriquer une aiguille, une pointe barbelée, une tête de harpon ainsi qu’un outil similaire à une préhampe. Les traces d’usure générées sur les outils en matière osseuse durant les procédés de fabrication ont été documentées et comparées à des exemples archéologiques des mêmes outils à l’aide d’un microscope à faible grossissement. L’analyse a permis de noter de nombreuses similitudes, mais aussi une différence dans la façon dont les Dorsétiens utilisaient l’outillage lithique lors de la fabrication d’outils en matière osseuse. Le projet a permis de cerner sur du matériel archéologique des traces d’usure provoquées par l’utilisation de certains outils en pierre lors de la fabrication et d’évaluer les propriétés de certains outils en pierre taillée dorsétiens pour la fabrication d’outils. Les résultats représentent des traces tangibles des pratiques usuelles de fabrication d’outils des Dorsétiens au site de Phillip’ s Garden. De plus, cette recherche démontre le potentiel de ce type d’analyse afin de comprendre les changements et la résilience des pratiques durant la diaspora dorsétienne.
Le contenu de la théorie archéologique est à la fois intérieurement diversifié et, comme entreprise, situé dans un ensemble de cadres interprétatifs qui prennent en compte et expliquent l’histoire et sa source, la culture. L’archéologie contemporaine émerge de contextes culturels variés, ce qui signifie que notre capacité à identifier sa vulnérabilité à l’ethnocentrisme représente tout un défi, si tant est que celui-ci soit considéré. Suivant l’érudition féministe et autochtone, nous soutenons que l’archéologie est toujours orientée vers une communauté en particulier et proposons une taxonomie des archéologies basée sur la proximité entre l’archéologue et son sujet, proximité qui elle-même émerge d’un accord philosophique que nous attribuons à des formes de transmission du savoir moins discursives au sein même des individus et entre ceux-ci. Nous concluons 1) que toutes les approches archéologiques à la causalité peuvent être arrangées selon une distinction proximale/ultime et 2) que les différentes compréhensions culturelles de l’histoire sont à la fois historiquement causales et efficacement arrangées latéralement dans un schème fédéré. Nous concluons que l’ambition première de l’archéologie, soit de comprendre l’histoire, est mieux servie lorsque nous prêtons attention à la navigation au-delà de ces frontières.
Archéologie suppose elle-même comme une discipline à travers une pratique de fabrication limite qui fusionne le passé au présent. Il est, dans cette pratique, plus en plus critiqué pour avoir été puissance ethnocentrique et séparation des communautés qu’elle prétend représenter. En réponse, archéologie connaît un tournant vers une « communauté ». Examen de deux études de cas communautaires archéologie, nous déterminer si archéologie peut se transformer en une discipline qui productivement participe à la vivacité et la connectivité désordre des objets, des peuples, des histoires et des cultures—contrairement à une pratique conventionnelle détachée d’objectiver les modes de vie des autres peuples. En cas, archéologiques et descente communautés jouent des rôles décisionnels directes et centrales dans ce traditionnellement « distanciés » discipline. Ils montrer les moyens de retrouver l’archéologie comme une pratique participative. Archéologie communauté fondée est ainsi montré à transformer les méthodes communément soutien institutionnelle reproduction en un jeu radicalement indigène, emically structuré, de connaissances pratiques et les résultats.
Les communautés autochtones et ethnoculturelles invoquent fréquemment un sens communautaire et patrimonial en se remémorant et en pratiquant des activités terrestres et maritimes valorisées culturellement. Ces liens vitaux entre les gens et leurs activités peuvent se manifester par le partage d’histoires et par la fabrication et l’utilisation d’objets. Nous percevons les narrations et les objets comme des banques de mémoire culturelle : ils permettent aux individus de générer et de partager des expériences remémorées et de créer et de se raccrocher aux liens, aux relations et au sentiment d’appartenance constitutifs d’une communauté. Nous explorons la notion de communauté à travers quatre récits tirés de narrations et d’objets. Les deux premiers récits sont une série de souvenirs liés à la trappe et à la chasse offerts par deux aînés Inuvialuit de l’Arctique canadien de l’Ouest. Les deux autres récits sont des histoires associées à une série d’amulettes de chasse à la baleine fabriquées par les Maoris de la Nouvelle-Zélande/Aotearoa. Notre approche vise à problématiser comment nous définissons les « objets » archéologiques et mène à une compréhension de la façon dont la mémoire évoque les pratiques culturelles qui créent et soutiennent les communautés passées et actuelles.
Malgré des déclarations paradigmatiques militant en faveur d’une archéologie collaborative, peu de consensus existe concernant la manière dont celle-ci devrait être pratiquée. D’après notre expérience, les relations entre les archéologues et les communautés que nous desservons sont variées et se développent souvent sous des contraintes significatives liées aux buts et aux méthodologies associés à un projet. Reconnaissant cela, nous mettons l’emphase ici sur la nature des relations sur le terrain entre les archéologues et les communautés autochtones. Nous proposons deux principes qui devraient guider nos pratiques. Premièrement, les archéologues devraient chercher à établir avec les Premières Nations des relations horizontales qui contribuent à établir et à développer des contextes égalitaires à l’intérieur des structures hiérarchiques qui caractérisent autrement les états modernes. Deuxièmement, c’est à travers la construction de relations à long terme avec les communautés, et les négociations que cela requiert, que ces relations horizontales peuvent le mieux être établies. Ces deux principes peuvent aider à améliorer la pratique archéologique. Notre approche est illustrée par deux exemples de collaboration avec les groupes Salish de la côte et de l’intérieur.
Intégrer l’implication et la collaboration communautaires dans la recherche archéologique est dans le meilleur des cas difficile, mais est-ce seulement possible au sein des grandes entreprises corporatives de gestion des ressources culturelles? Que peuvent tirer les archéologues des projets de recherche communautaires et ces principes sont-ils applicables dans le cadre de l’archéologie contractuelle? Puisque l’archéologie commerciale peut potentiellement impliquer plusieurs parties prenantes en conflit, des contraintes d’échéanciers et budgétaires, des paramètres de travail étroits, ainsi que plusieurs autres difficultés, ceux d’entre nous qui cherchent à appliquer une approche plus équitable ont trouvé les pratiques collaboratives difficiles à appliquer. En utilisant les leçons tirées d’un projet de fouille majeur dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique, nous proposons des méthodes et des techniques visant à faire le pont entre le modèle académique de l’archéologie participative communautaire et les considérations plus pratiques des archéologues consultants. Ces exemples représentent des petits pas vers un avenir où l’archéologie contractuelle facilitera le développement de partenariats communautaires durables à travers une pratique collaborative qui transformera l’archéologie (Atalay et al. 2014).
L’implantation dans la recherche et la pratique archéologiques d’approches autochtones, collaboratives et orientées vers la communauté est mise de l’avant par plusieurs archéologues comme étant la voie vers une décolonisation de l’archéologie. L’archéologie collaborative peut toutefois causer des dommages accidentels lorsque les interprétations du passé qu’elle propose font la promotion des droits autochtones d’une communauté de descendants aux dépens d’une autre ou lorsque les voix de certains membres à l’intérieur d’une même communauté sont gardées sous silence. Cet article présente deux tentatives d’approche communautaire dans des groupes autochtones du Canada qui ont rencontré des obstacles et des complications au cours du processus de collaboration. Les auteurs concluent que l’archéologie communautaire, en dépit de ses bonnes intentions, peut potentiellement nuire aux droits et à l’auto-détermination des Autochtones. Les archéologues bien décidés à décoloniser l’archéologie en guise de solidarité envers les peuples autochtones devraient, dans certaines situations, s’abstenir de faire de l’archéologie, supporter l’archéologie effectuée par les archéologues autochtones dans leur propres communautés et, lorsque approprié, devenir actifs politiquement afin de défendre les droits des Autochtones et la décolonisation du Canada.
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