Prépublications en ligne
Ainsi que le mentionnait le mot de la Présidente à l’automne 2024, le Journal canadien d’archéologie (JCA) s’apprête à lancer les prépublications en ligne, c’est-à-dire à publier la version électronique des manuscrits avant la parution digitale définitive du JCA.
Les manuscrits passeront par le processus éditorial du JCA (évaluation par les pairs, acceptation, révision, correction et lecture d’épreuves) avant d’être accessibles en ligne. Ils paraîtront en version digitale pendant que d’autres articles seront en train d’être finalisés pour un prochain numéro. En général, on considère que les articles prépubliés en ligne sont dans leur version définitive et qu’ils ne seront pas modifiés (à l’exception de l’ajout des chiffres de la pagination et du volume/numéro). Cependant, si des erreurs mineures apparaissent dans les versions prépubliées, elles pourront être corrigées au moment de leur publication dans le dernier numéro du Journal.
Les manuscrits prépubliés peuvent être cités comme étant « à paraître ». Lorsqu’un manuscrit prépublié accèdera au numéro publié, y figureront également son DOI et les données bibliographiques.
Articles
Michael Chazan
La réfutation de l’affirmation de Charles Abbott en 1872 selon laquelle il aurait récupéré des artefacts paléolithiques dans les graviers de Trenton est un événement clé dans l’histoire des débuts de l’archéologie nord-américaine, avec des implications particulièrement importantes pour l’archéologie du Nord-Est. Cet article réexamine les documents historiques ainsi qu’une partie de la collection Abbott du musée de l’Université de Pennsylvanie (Penn Museum) pour affirmer que le dossier contre Abbott était sans fondement. Ainsi, plutôt qu’un triomphe de la rigueur scientifique sur la maladresse d’un amateur, le triomphe de William Henry Holmes sur Abbott était plutôt une expression de la dynamique de la discipline académique émergente de l’archéologie.
Max Friesen, Alicia L. Hawkins, Suzanne Needs-Howarth, Trevor J. Orchard, Frances L. Stewart
Le docteur Howard G. Savage, l’un des fondateurs de la zooarchéologie au Canada, a enseigné le cours d’archéo-ostéologie faunique à l’Université de Toronto des années 1970 jusque dans les années 1990. Des centaines d’étudiants ont suivi ce cours et en ont retiré une solide appréciation de la génération, de la représentation et de l’analyse des données zooarchéologiques. Dans cet article, nous nous demandons pourquoi ce cours a eu une influence profondément positive sur tant d’étudiants et nous examinons comment l’héritage du Dr Savage se perpétue dans la zooarchéologie en Ontario. Nous nous interrogeons ensuite sur la pertinence du transfert des « leçons » d’un cours de premier cycle dans des approches professionnelles et constatons que ce transfert a indirectement entraîné l’apparition d’une taille d’échantillon arbitraire et insuffisamment importante dans les directives gouvernementales destinées aux archéologues professionnels. De même, des pratiques jugées appropriées dans le cadre d’un cours universitaire, telles que la tendance à ne pas identifier les vertèbres de poisson, ont été transposées dans les normes et pratiques professionnelles et ont donné lieu à des ensembles de données zooarchéologiques biaisés. Nous soutenons que les pratiques acceptées en zooarchéologie dans la province doivent être révisées et renforcées.
Steven G.H. Dorland
Je présente un aperçu historique pour évaluer les contextes méthodologiques et theoretical qui ont impacté les études de l’enfance Autochtone du passé dans la région de Grand Lacs. Jusque récemment, l’étude des pratiques de l’enfance a été largement négligée, avec notre compréhension de l’enfance a été réduite à les études bioarchéologique de vestiges ancestraux pour répondre aux questions de santé, alimentation, et maladie, avec moins d’attention aux pratiques culturelles de l’enfance. Plutôt qu’un manque de données empiriques, je suggère que c’est l’accent théorique mis sur l’histoire culturelle et son héritage qui a abouti à l’élaboration de modèles restrictifs. Récemment, des jeunes chercheurs ont contribué au développement des structures méthodologiques et theoretical, et ont commencé à poser des questions générales à propos de l’identité et la production de la connaissance. Dans cet article, je souligne l’impact de l’archéologie sociale sur la recherche archéologique sur l’enfance Autochtone dans les Grands Lacs. Je poursuis en identifiant les tendances et les orientations futures des études sur l’enfance qui sont actuellement menées dans la région de Grands Lacs. Développer notre compréhension de l’enfance dans le passé non seulement étoffe les acteurs passés dans les récits archéologiques, mais améliore la compréhension des pratiques sociales et économiques plus larges dans la région, et fournit des cadres pour contribuer à des arguments théoriques plus larges qui se déroulent dans l’anthropologie de l’enfance.
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Le Journal canadien d'archéologie est publiée de l'Association canadienne d'archéologie.
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ISSN: 0705–2006 | ISSN: 2816-2293 (online)