Journal canadien d'archéologie volume 8, numéro 1
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Les schèmes d'établissement des Iroquois Neutres de la région d'Hamilton-Niagara du sud-ouest de l'Ontario, nous fournissent avec les renseignements les plus récents et les modèles détaillés les plus courants et disponibles pour un groupe Iroquois du Nord-Est. Cet article est une évaluation et un examen de treize années de recherche sur les établissements, et ça sur une échelle de cinq niveaux d'étude. Ces niveaux comprennent des définitions de niveaux inférieurs d'analyse, comme celui des traces d'activités découvertent durant les fouilles en chantier, jusqu'aux niveaux supérieurs et plus complexes des aspects physiques de la chefferie des Neutres de la période historique.
La préhistoire de la vallée du Mackenzie est trés obscure, même lorsqu'il s'agit de l'ébauche de son histoire culturelle. La seule séquence préhistorique provient de la région du lac Fisherman, suite à trente ans de travaux de la part de Millar, Fedirchuk et MacNeish. Ce document consiste en une réévaluation critique d'un important complexe de cette séquence. Le complexe Julian, basé sur des collections lithiques provenant de trois gisements, est interprété de nouveau et comparé de prés à la phase Taye Lake du sud-ouest du Yukon.
Une migration Micmac, entre l'île du Cap-Breton et Terre-Neuve a débuté dès le 17e siècle et s'est poursuivie au cours des siècles suivants. L'épuisement des ressources sur le continent, la victoire de l'Angleterre sur l'Acadie, et la disparition des Beothucks au début du 19e siècle sont considérés comme des éléments ayant favorisés leur migration. Burnt Knaps, emplacement intérieur utilisé pour la chasse au caribou, a été occupé par les Micmacs de Conne River à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. Ce premier emplacement Micmac à être fouillé à Terre-Neuve, a fourni des renseignements sur leurs habitations, leur nourriture, et leurs styles de vie traditionels.
Quelques figures importantes dans la discipline ont récemment critique I’archéol-
ogie appliquée, spécialement en ce qui a trait à la qualité de la rechereche et à la
basse productivité des connaissances nouvelles au chapitrê de l’interêt pour les
questions académiques. Cependant, plus sérieuse fut l’inhabiliteé générale de la
discipline à démontrer concrètement au governement et à l’industrie I’importance
de ses objectifs. Ce dilemme paraît resoluble si nous reformulons le premier
problème de façon à nous adresser au deuxième. Ainsi done, les archéologues doi-
vent réfléchir sur la maniére d’améliorer la gestion des ressources de base et com-
ment perfectionner la rechereche concomitante, qu’elle soit de nature appliquée
ou académique. Un tel changement au niveau du centre d’intérêt requière une
réorientation fondamentale des objectifs. Une bonne étude d’évaluation ou d’at-
ténuation de l’impact doit procurer l’information nécessaire à la prise de décision
en ce qui concerne la gestion des ressources et l’élaboration d’explications scienti-
fiques. L’écologie, alors qu’elle subit plusieurs des mêmes difficultés et ajuste-
ments que subit l’archéologie, commence à réconcilier ses responsabilités gestion-
naires et scientifiques en se concentrant sur les moyens par lesquels une recherche
meilleure peut contribuer à l’amélioration des évaluations d’impact et de la
gestion de l’environnement. L’archéologie pourrait bénéficier de l’examen des
decouvertes faites par l’écologie. Car de même, il est temps pour l’archéologie
d’améliorer ses services scientifiques et gestionnaires au public, au lieu de conti-
nuer à utiliser ses activités de recherche appliquée pour la seule fin de satisfaire ses
besoins dans le cadre d’une perspective étroite et académique de la discipline.
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ISSN: 0705–2006 | ISSN: 2816-2293 (online)