Journal canadien d'archéologie volume 25, numéro 1+2
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Les archéologues ont tendance a voir les «groupes ethniques» comme étant holistiques; formant des entités sociales discrètes, cohérentes et homogènes. En Ontario, les entités ethniques sont identifiées à travers les schèmes décoratifs qui indiquent leur affiliation ethnique. Dans le présent cas, nous analysons les vestiges céramiques du site Van Bree afin d'examiner le degré de ce holisme au long de la frontière postulé entre la phase Younge de la tradition Western Basin et la tradition Iroquoienne ancienne de l'Ontario. Les vestiges céramiques du site Van Bree indiquent que même s'il y avait une frontière ethnique distincte qui séparait les producteurs de poterie Younge et «iroquoienne» ancienne de l'Ontario, ces mêmes vestiges suggèrent aussi que ces groupes ne formaient pas des entités sociales holistiques qui utilisaient la variation décorative pour symboliser leur identités ethniques respectives.
Quatre sites archéologiques situés dans la zone intertidale près de Petersburg, au sud-est d'Alaska, sont décrits et comparés ici afin d'élucider la fonction de ces sites et leur structures. Les sites de Sandy Beach, Woody Island, McDonald Arm, et Blind Slough contiennent des alignements de roches et de pieux en bois qui représentent les restes d'engins de pêche. Chaque structure inclut deux ailes qui guident le poisson vers un enclos circulaire ou cordiforme. Il est probable que plusieurs espèces de poisson, incluant le saumon, ont été exploités. Cette technologie fut utilisée pendant plusieurs siècles, entre 1300 et 2100 ans avant aujourd'hui. Des centaines de sites intertidaux avec des alignements de roches et de pieux en bois ont été identifiés dans les états d'Oregon et Washington, en Colombie Britannique, et dans le sud-est d'Alaska, mais très peu retiennent les vestiges d'un enclos ou parc. Les sites de Petersburg permettent une analyse plus détaillé de la technologie de pêche préhistorique dans l'aire culturelle de la Côte Nord-Ouest, et pourraient expliquer comment les alignements de roches et de pieux en bois fonctionnait dans les autres sites où seulement les ailes sont préservées.
Les recherches précédentes sur les sites culturels Vickers Focus, dans la partie est de la Tranchée de Souris-Pembina, menées par l'auteur principal indiquaient une stratégie de colonisation vers le centre, renforcée par la conbinaison d'une pratique horticole à petite échelle, de chasse et de cueillette. Le site de Lowton, qui remonte auz alentours de 1450 avant J. C., est le centre de cet agglomérat et contient de nombreux objects de luze et matériaux exotiques. Les recherches menées par les deux auteurs durant les étés de 1995-1999 sur le site de Makotchi-Ded-Dontipi, dans le sud-ouest du Manitoba, ont mis à jour un rassemblement central de sites des cultures Vickers Focus et Mortlach. Ces lieux présentent une diversité de restes fauniques témoignant d'une occupation à la fois en hiver et pendant la saison chaude, sans preuve évidente d'une activité horticole. Ces matériaux indiquent des activités de simple subsistance et l'on ne recontre aucun des artefacts exotiques et cérémoniaux retrouvés dans la partie est de la Tranchée de Souris-Pembina. Tandis qu'il y a distinctement une continuité culturelle depuis la presence Initial Middle Missouri sur le site de Duthie, jusqu'aux occupations ultérieures des cultures Vickers Focus et Mortlach, les reste matériels, et leur répartition, indiquent des changements significatifs dans les schémas de colonisation et de subsistance du peuple Vickers Focus à travers le temps et l'espace.
Des échantillions de verre provenant de trois vitreries du milieu du 19ième siècle dans la région de Como-Hudson ont été analysés pour leur éléments majeurs et mineurs, ainsi que certains éléments traces. Ces données indiquent que le sable brun local est insuffisament siliceux pour avoir été utilisé dans la manufacture de ces verres. Donc, elles n'appuient pas l'évidence historique du contraire. Bien que le les contenus en éléments majeurs des verres de Como et de Hudson se chevauchent, ils se distinguent par rapport à des vitres d'usines contemporaines de l'Ontario par leur contenu en CaO, Na2O, MgO, and Al2O3. Cependant, la possibilité de la vitre brisée importée ait été utilisée par les vitreries anciennes souligne le fait que des précautions sont de mise quand des échantillions de verre provenant des sites excavés sont considérés pour des études de provenance.
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