Abstract
Among the Coast Salish of the Lower Fraser River Watershed and its tributaries, as elsewhere on the Northwest Coast, the built environment was fundamental to cultural expression. The construction and continued maintenance of houses in particular, both informed and reflected the social identity of households. For this study, we excavated the remains of a small, isolated pithouse in the Harrison River Valley, the traditional territory of the Chehalis (Sts’ailes) Coast Salish where evidence of two occupations, spanning almost 300 years, reflected a long-term connection to place. For the purpose of this paper, we link the spatial and temporal data of our archaeological investigation to insights gained from regional ethnographic sources and local indigenous knowledge. Taken together, these lines of evidence allowed us to make inferences about the identities of the pithouse occupants and to recognize the importance of the built environment as a vehicle for communicating social relations.
Résumé
Chez les Salish de la côte, vivant dans le bassin versant de l’estuaire de la rivière Fraser et de ses affluents, comme ailleurs sur la côte du Nord-Ouest, l’environnement bâti était une composante fondamentale de l’expression culturelle. La construction et l’entretien continu des maisons, en particulier, représentaient à la fois une inspiration et un reflet de l’identité sociale de leurs occupants. Dans le cadre de cette étude, nous avons fouillé les vestiges d’une petite maison semi souterraine et isolée dans la vallée de la rivière Harrison, territoire traditionnel des Chehalis (Sts’ailes) – Salish de la côte – où l’on a découvert des traces d’occupation de deux maisons principales semi souterraines sur une durée de près de 300 ans, ce qui indique une connexion à long terme avec le lieu. Aux fins de cet article, nous établissons un lien entre les données spatiales et temporelles de notre recherche archéologique et les indications que nous ont fourni les sources ethnographiques régionales et le savoir autochtone local. Rassemblés, ces faisceaux d’indices nous permettent d’inférer un certain nombre de choses sur l’identité des occupants de ces maisons semi souterraines et de reconnaître l’importance de l’environnement bâti en tant que véhicule de communication pour les relations sociales.