Counts and Estimates of Taxonomic Abundance in Faunal Remains: Microtine Rodents from Bluefish Cave I

Journal Article
Canadian Journal of Archaeology/Journal canadien d'archéologie 7(1):061-076 (1983)

Abstract

Widely advertised theoretical and methodological deficiencies in counts of identified specimens (NISP) and the minimum number of individuals (MNI) have prompted a search for alternate methods of estimating taxonomic abundance in faunal remains. Most proposed alternatives have merely represented modifications or 'refinements' of the MNI count outlined by Theodore White thirty years ago (White 1953). Modifications by Chaplin (1971) and Krantz (1968) are examined in this paper. Recently, an alternative, based on the Peterson index, has been proposed by Fieller and Turner (1982). Based on capture-recapture techniques used in the biological sciences, the Peterson index is superior to other proposed methods, because it is statistically well founded on the hypergeometric distribution and can be framed by data-based confidence intervals. Despite these advantages, the actual use of this estimate is limited by a number of practical exigencies that will undoubtedly force zooarchaeologists to continue to use NISP and MNI counts as abundance measurements of last resort. The assumptions and requirements for the use of the Peterson index, and the 'behaviour' of this variable as compared with NISP and the methods of White, Chaplin, and Krantz, are illustrated with microtine rodent data from Bluefish Cave I, northern Yukon Territory.

Résumé

L'existence bien connue de lacunes théoriques et méthodologiques dans le dénombrement des spécimens identifiés et dans le recensement du nombre minimum d'individus ont amené les spécialistes à rechercher d'autres méthodes de dénombrement taxonomique des restes d'animaux. La plupart des nouvelles méthodes proposées ne sont que des modifications ou des 'raffinements' de la méthode du recensement du nombre minimum d'individus qui fut mis au point par White il y a trente ans (White 1953). La présente étude est consacrée aux modifications apportées par Chaplin (1971) et par Krantz (1968). Fieller et Turner (l982) ont récemment proposé une nouvelle méthode fondée sur l'index de Peterson. Basé sur le procédé de recensement par capture et recapture utilisé en biologie, l'index de Peterson est supérieur aux autres méthodes proposées du fait qu'il est solidement fondé du point de vue statistique sur la loi de la distribution hyper-géométrique et qu'il peut s'appuyer sur des intervalles de confiance informatisés. En dépit de ces avantages, l'usage de ce mode d'évaluation est restreint par un certain nombre d'impératifs pratiques qui en dernier recours obligeront les zooarchéologues à continuer à faire appel aux méthodes de dénombrement classiques. Les hypothèses et les exigences liées à l'utilisation de l'index Peterson, ainsi que le 'comportement' de cette variable en regard du mode de dénombrement des spécimens identifiés et des méthodes de White, de Chaplin et de Krantz sont illustrés à l'aide de données réunies sur des Microtinés de Bluefish Cave I, dans le Yukon septentrional.