Human Effect: Dynamical Extinction-Expansion Process

Journal Article
Canadian Journal of Archaeology/Journal canadien d'archéologie 14:093-105 (1990)

Abstract

Throughout the last two decades much has been written on the possible cause of the well documented North American late glacial large mammal extinctions. An important explanation of this mass extinction phenomenon has been to single out human hunters as a primary cause. A new look at the sequence and nature of the factual evidence reveals another possibility. Also well documented are the large mammalian and human population expansions and dispersions which occurred during and immediately following the extinction process. As ecological niches were vacated and ecosystems changed, presenting new opportunities, the megafaunal extinctions were superseded by an actual population increase and dispersion of several remaining megafaunal genera, especially bison, major human resources. I suggest that the continuing and accelerating post-extinction human population expansion was more an effect of the megafaunal extinctions than a major cause. System feedback, normal in non-equilibrium systems, including ecosystems, however, likely contributed to a coup de gr’ce effect.

Résumé

On a beaucoup écrit depuis 20 ans sur les causes de l'extinction des grands mammifères tardiglaciaires d'Amérique du Nord. Une proposition importante a été d'expliquer ce phénomène d'extinction massive par l'action primordiale de chasseurs humains. Une autre explication ressort de la séquence et de la nature des données observés. On peut en effet remarquer qu'il y a des expansions et des dispersoins de grands mammifères et de groupes humains pendant la période d'extinction et immédiatement après celle-ci. Avec la libération des niches écologiques et des chan- gements écosystémiques, il y eut alors création de nouvelles opportunités. Les extinctions de la mégafaune seront alors accompagnées d'un accroissement et d'une dispersion de plusieurs autres genres de grands mammifères consitiuant des ressources importantes pour les groupes humains. Ce fut le cas en particulier du bison. Je crois que l'expansion des groupes humains qui accompagnera l'extinction et qui s'accélérera après celle-ci pourrait être davantage un effet qu'une cause majeure de cette extinction. La rétroaction systémique, normale dans les systémes qui ne sont pas en équilibre, incluant les écosystèmes, aurait cependant pu contribuer au dernier coup de gr’ce.