Cost Effectiveness and Time Management Evaluation of Intensive Recovery Techniques

Journal Article
Canadian Journal of Archaeology/Journal canadien d'archéologie 11:075-097 (1987)

Abstract

An evaluation of intensive recovery techniques is provided under the scrutiny of time management. This paper first reviews the potential biases inherent in coarse sieving using mammal remains from the Great Basin as an example. The example illustrates quantitatively how the importance of smaller taxa in the assemblage increases as a function of decreasing sieve size. Next the results of a multiple mesh sieving experiment are presented using data recovered from the Ross Site, a multi-component camp site through 12.7, 6.35, 1.59 and 0.85 mm sieves and the frequencies of vertebrate faunal remains, gastropods, insect eggs, plant seeds, and cultural lithics were tabulated. Regression equations describing the percent loss and recovery for both lithics and bones are given. Discussion concerning the recognition rates for tub-water separation, wet sieving, wet froth flotation, and simple flotation are evaluated. This detailed review leads to the conclusian that the simple flotation apparatus of P.J. Watson (17.6 man hours/cubic metre) and the Cambridge froth flotation machine (27.2 man hours/cubic metre) are the most cost effective. This performance could be further enhanced through the use of chemicals. Sorting rates, as gleaned from the literature for a variety of deposits, are also presented. Bearing in mind the considerable variation in site contents we are able to generalize, for the purposes of time management in mitigation, that 100 to 150 man hours are required to sort one cubic metre of processed material.

Résumé

Cette étude présente une évaluation des techniques de récupération intensive, selon un examen de la gestion du temps. Prenant comme exemple les restes de mammifères en provenance du Grand Bassin, l'exposé fait état des biais qui peuvent être liés au tamisage grossier. Cet exemple illustre quantativement l'importance croissante des taxons plus petits dans l'assemblage, en fonction de la diminution de la grandeur des mailles. Sont présentés également les résultats d'une expérience de tamisage employant des grillages d'ouvertures différentes en prenant les données provenant du site Ross, un campement à réoccupations multiples, situé dans le sud-ouest de l'Alberta. Une colonne échatillon provenant de cet endroit a été traitée en utilisant des tamis dont les mailles mesuraient 12.7, 6.35, 1.59 et 0.85 mm; un tableau des fréquences a été établi concernant les restes des vertébrés, de gastéropodes, d'oeufs d'insectes, de graines végétales et de débitage. Les équations de régression indiquent le pourcentage de perte et de récupération pour les matériaux lithiques ainsi que pour les os. Suit une discussion à propos de la reconnaissance de divers niveaux culturels selon différentes grandeurs. Le document contient aussi l'évaluation des taux de traitment publiés concernant la séparation par eau courante, le tamisage humide, la flottation simple et la flottation par moussage. Cet examen détaillé nous mène à la conclusion que l'appareil de flottation simple de P.J. Watson (17.6 heures de main-d'oeuvre par mètre cube) et la machine Cambridge de flottation par moussage (27.2 heures de main-d'oeuvre par mètre cube) s'avèrent les plus rentables. L'utilisation de produits chimiques pourrait encore améliorer cette performance. L'étude présente par ailleurs, des taux de triage, puisés dans la documentation concernant différents dépôts. Compte-tenu des variations sensibles dans le contenu des sites, nous pouvons conclure, pour l'application à la gestion du temps dans la récupération, qu'en général, le triage d'un mètre cube de matériaux traités, nécessite de 100 à 150 heures de main-d'oeuvre.