Journal canadien d'archéologie volume 36, numéro 1
Notes du rédacteur
Articles
Fondée par Richard « Scotty » MacNeish et Dick Forbis début des années 1960, le Département d’Archéologie à l’Université de Calgary a été à la pointe de la recherche archéologique depuis sa création. Conçu par les architectes d’être le premier département de l’archéologie anthropologique dans le monde, à la fois MacNeish et Forbis recrutés aux vues similaires aux chercheurs de se joindre au corps professoral. Au fil du temps, la préhistoire de la région maya est devenue une des forces de ce programme aujourd’hui en raison de la contribution importante des anciens membres du corps professoral, comme Scotty MacNeish, Dave Kelley, et Peter Mathews. Dans cet article, j’examine l’influence prodigieuse de ces savants sur le domaine des études mayas. Je souligne également les programmes de recherche en cours des membres du corps professoral actuel Geoffrey McCafferty et Kathryn Reese-Taylor, et de leurs étudiants des cycles supérieurs, ainsi que les associés de recherche Sharisse McCafferty et Karen Bassie-Sweet. Enfin, j’évalue l’héritage que l’Université de Calgary continue de construire dans l’archéologie maya.
L’investigation sur la production et la distribution de produits artisanaux a longtemps été un élément important dans la recherche archéologique. Ceci est partiellement dû à l’augmentation de la main d’œuvre spécialisée ainsi qu’aux disparités croissantes dans l’inégalité socioéconomique—une transition importante dans l’histoire humaine. Cet article se concentre sur les systèmes existants de la hiérarchie sociale et sur la façon dont les activités domestiques ont influencé la main d’œuvre spécialisée et la position sociale. Nous y examinons plus précisément la production enchâssée de la Région Centrale du Panama et nous soutenons qu’elle a joué un rôle important dans le maintien de l’accès aux articles de prestige pour l’élite. Un examen du contexte social de production dans les ménages appartenant à l’élite, montre que la spécialisation enchâssé est plus susceptible de se développer pendant les périodes d’intense concurrence sociopolitique.
Rituel. Comme beaucoup de premières civilisations, les Mayas anciens se servaient du rituel comme un des médiateurs principaux entre la religion et la politique, entre l’état et le peuple. Cet article étudiera les liens entre la procession rituelle et son rôle pour créer ce que les Romains appelaient civitas, ou l’identité de l’individu comme membre de l’état. Il considéra aussi comment le rituel public peut soutenir la structure socio-politique de l’état, ou le polis, et comment paradoxalement ces rituels peuvent en même temps encourager un sens plus large de communauté, ou communitas, en brisant les convenances de la proxémie basées sur le prestige. Pour conclure, une étude de cas (qui fait partie de mes recherches de maîtrise au centre cérémonial maya de Naachtun au Guatemala) sera présentée. Cet article suggérera primo, qu’un chemin cérémonieux soit maintenu au coeur de ce site monumental et, secundo, que la possibilité de son premier rôle comme chemin processionel soit exposée.
Cette étude présente une tentative préliminaire d’examiner les étapes de la chaîne opératoire dans la fabrication de céramique au site précolombien (650–900 ap. J.-C.) Rancho del Rio, en Honduras. Des tessons de poterie et des supports à vases recouverts dans les fouilles archéologiques d’un patio, d’un monticule domestique, et d’un dépotoir dans un contexte rurale, en plus de briquettes faites à partir de sources locales d’argile, ont été examinés par analyse pétrographique. Cette tentative de décrire les chaînes et les modèles technologiques permet la classification et la compréhension de comportements, et finalement, l’approche cognitive, par l’identification de la série des unités d’actions qui apporte un matériel de son état normal à une forme fabriquée.
Cet article a une vocation historique. Son but est de documenter et de décrire le rôle de Trent University (Canada) dans l’histoire de l’archéologie Maya au Belize (Amérique Centrale). Les racines de la relation entre Trent University et le Belize remontent à 50 ans, à une époque où le Belize était encore le Honduras Britannique et Trent University à l’état embryonnaire. Les auteurs examinent brièvement plusieurs projets archéologiques menés par Trent University au Belize, ainsi que les archéologues en ayant été responsables. Cette histoire souligne les nombreuses facettes de cette relation académique. Plus spécifiquement, elle raconte les rôles divers joués par Trent University dans la recherche sur les Mayas anciens du Belize, ainsi que dans l’éducation d’archéologues belizéens et dans la formation d’administrateurs belizéens spécialisés dans le dévelopement des ressources culturelles, du tourisme et de la promotion de l’archéologie.
Les universités canadiennes ont joué un rôle important dans la création et le développement de programmes d’archéologie portant sur le sud de l’Amérique centrale, surtout en ce qui concerne l’interface géoculturelle présente à la périphérie méridionale de la Mésoamérique. Ces développements vont de la simple histoire culturelle jusqu’aux recherches théoriques les plus nuancées, en particulier en ce qui concerne les concepts d’identité sociale et d’affiliation ethnique. Cet article présente un bref survol des principales contributions apportées par les institutions canadiennes et leurs chercheurs affiliés, en se concentrant particulièrement sur les avancées des travaux pionniers réalisés au nord-est du Honduras, au Salvador et sur la côte pacifique du Nicaragua.
Il y a cinquante ans, certains archéologues ont suggéré une vue sur le passé qui refléterait d’avantage une perspective anthropologique; 25 ans plus tard, quelques archéologues ont commencé l’étude d’un passé qui se rendait compte des différences du genre. A cause de la richesse de l’évidence de l’histoire de l’art, de l’archéologie et de l’ethnologie sur la Mésoamérique pré-colombienne, cette région a été le sujet de nombreuses études sur le genre. Des spécialistes de l’Université de Calgary ont été au premier plan de ce mouvement depuis la conférence Chacmool en 1989 (la première réunion internationale au sujet de l’Archéologie du genre). On a revu ce thème récemment à la conférence Que(e)rying Archaeology. Cet article passe brièvement en revue les contributions canadiennes au domaine du genre aux études mésoaméricaines.
Il y a cinquante ans, certains archéologues ont suggéré une vue sur le passé qui refléterait d’avantage une perspective anthropologique; 25 ans plus tard, quelques archéologues ont commencé l’étude d’un passé qui se rendait compte des différences du genre. A cause de la richesse de l’évidence de l’histoire de l’art, de l’archéologie et de l’ethnologie sur la Mésoamérique pré-colombienne, cette région a été le sujet de nombreuses études sur le genre. Des spécialistes de l’Université de Calgary ont été au premier plan de ce mouvement depuis la conférence Chacmool en 1989 (la première réunion internationale au sujet de l’Archéologie du genre). On a revu ce thème récemment à la conférence Que(e)rying Archaeology. Cet article passe brièvement en revue les contributions canadiennes au domaine du genre aux études mésoaméricaines.
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ISSN: 0705–2006 | ISSN: 2816-2293 (online)