La mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, de la Commission de vérité et réconciliation du Canada et les récents évènements sociaux et politiques à travers le pays ont ramené une fois de plus au premier plan des discussions la participation des Premières nations à l’archéologie. Ces discussions étant toujours fréquentes au sein des cercles universitaires, la gestion des ressources culturelles en archéologie est souvent absente de ces conversations, ou passée sous silence. La pratique de la gestion des ressources culturelles au Canada se trouve au point d’intersection unique des exigences gouvernementales, du capitalisme et de la pratique archéologique compétitive qui exige souvent de savoir naviguer entre les relations sur le terrain et les engagements avec les communautés autochtones. Ces engagements sur le terrain et les négociations constituent l’unique point de participation des communautés autochtones à la pratique archéologique, avec des méthodes et des résultats extrêmement variables. La finalité de cette table ronde est de rassembler des praticiens de la gestion des ressources culturelles et des représentants des communautés des Premières nations de tout le pays pour présenter brièvement leurs points de vue sur ces engagements, ces relations et ces pratiques, et pour faire part de ce qu’ils pensent au sujet de qui nous sommes, ce qui marche, et de la façon dont les choses pourraient être améliorées.