Présidente entrante

Déclaration d’Helen Kristmansen

Je suis très honorée de pouvoir proposer mon nom pour le poste de présidente de l’Association canadienne d’archéologie.

Membre de l’ACA depuis trois décennies, je représente l’Île-du-Prince-Édouard à la CAPTA et je suis ravie d’être nouvellement membre du Comité de révision éthique de l’ACA.

Actuellement, je suis directrice du Secrétariat aux Relations avec les Autochtones de l’Île-du-Prince-Édouard, ainsi qu’archéologue provinciale. Originaire de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, j’ai étudié à l’Université du Nouveau-Brunswick, à l’Université de Calgary (baccalauréat), à l’Université Memorial de Terre-Neuve (maîtrise) et à l’Université de Manchester (doctorat). Je suis professeure associée et membre de la faculté des études de deuxième et troisième cycles au Département de sociologie et d’anthropologie, ainsi qu’à l’institut des études insulaires (Institute of Island Studies) à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard.

Mes recherches et mes centres d’intérêts disciplinaires sont variés, et portent sur l’archéologie tant pré-contact qu’historique. J’ai participé à une collaboration à long terme avec la Confédération Mi’kmaq de l’Île-du-Prince-Édouard et la Première nation de l’île Lennox pour étudier l’archéologie de la baie de Malpèque. J’ai également été étroitement en contact avec la communauté acadienne pour examiner les sites de l’île antérieurs à la déportation. Je collabore aussi en ce moment avec le Glenaladale Heritage Trust pour identifier et documenter les vestiges archéologiques de la propriété de la fin XVIIIe-début XIXe siècle du capitaine John MacDonald et d’Helen (Nelly) MacDonald, Écossais des Highlands, à la baie de Tracadie. En raison du réchauffement climatique, sujet familier pour de nombreux archéologues de l’ACA, nous avons également dirigé un programme de sondages côtiers pour identifier les sites menacés et élaborer des stratégies pour limiter les dommages.

Dans mon rôle actuel, je travaille régulièrement avec d’autres fonctionnaires du gouvernement, des archéologues professionnels, des organisations des Premières nations et organismes autochtones, des groupes d’intérêt communautaire, des enseignants et le grand public sur des sujets qui vont des droits et de la réconciliation au changement climatique, aux politiques publiques et à l’enseignement, en passant par la gestion des ressources culturelles. Grâce à ce travail et à mon rôle dans les concertations intergouvernementales et autres forums, je connais les préoccupations et les intérêts communs aux archéologues de tout le pays. En tant que présidente de l’Association canadienne d’archéologie, je souhaiterais rassembler les comités et les membres de l’Association pour travailler ensemble sur, entre autres, ces centres d’intérêts émergents et partagés.

Secrétaire-Trésorière (ou Trésorière*) (mandat de quatre ans)
*Si les membres de l’ACA approuvent la scission du poste de Secrétaire-Trésorier/Trésorière

Déclaration de Joanne Braaten

Joanne Braaten, membre du Bureau de direction de l’ACA et Secrétaire-Trésorière de l’Association, a informé le Bureau qu’elle est disposée à rester à ce poste pour un nouveau mandat de quatre ans (2021-2025). Madame Braaten approuve la proposition de scission du poste de Secrétaire-Trésorier-ère, et si l’assemblée des membres l’approuve, elle sera Trésorière. Le Bureau de direction approuve sa nomination à l’unanimité, car cela permettra à madame Braaten d’aider le directeur ou la directrice adjoint-e entrant-e (qui servira de Secrétaire si le Bureau de direction approuve le changement proposé) à assurer la continuité de la tenue des registres de l’Association.

Directeur ou Directrice adjoint-e (ou Secrétaire*) (mandat de deux ans)
* Si les membres de l’ACA approuvent la scission du poste de Secrétaire-Trésorier/Trésorière

Déclaration de Maryssa Barras

Je suis une jeune professionnelle passionnée d’archéologie Canadienne et au sujets associés à sa communauté archéologique. Mes intérêts portent sur la législation, les politiques et la règlementation du patrimoine ainsi que sur l’engagement communautaire. Récemment, je suis devenue membre du comité de défense de l'intérêt public de l’ACA, ou j’ai également travaillé comme interne de conférence. Je cherche dorénavant à m’impliquer davantage avec l’ACA en tant que membre adjoint du bureau exécutif ou, si la position est approuvée par les membres de L’ACA, comme secrétaire, puisque ces deux positions s’alignent bien avec mes intérêts professionnels. Comme secrétaire j’espère pouvoir apporter au comité exécutif une perspective en tant que professionnelle en début de carrière et comme étudiante au deuxième cycle.

Ayant terminé ma Maîtrise en Archéologie récemment, je possède déjà plusieurs  années d'expertise en engagements communautaires, comme bénévole pour organisations à but non-lucratif et en gestion d’événements. Je tire mon expérience des différents rôles que j’ai occupé dont entre autre: Présidente d’une association d’étudiants, membre non-désigné pour l’association d’étudiants 2e cycle dont je faisais partie, membre exécutif élu pour un syndicat d’étudiants, représentante de syndicat, et finalement coordonnatrice de médias sociales pour une organisation provinciale (you should put the name of the association).

Tout au long de ma formation et de mes recherches universitaires (Memorial University et University of Toronto) ainsi que dans mes engagements professionnels, j’ai eu l’occasion de travailler au travers de Terre-Neuve et Labrador, à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Ontario et à l’international. Présentement je travaille avec des organisations patrimoniales Terre-Neuviennes dans un rôle concentré en cartographie et projets communautaires. À l’automne j’entreprendrai un projet qui examine la règlementation patrimoniale en Ontario afin de mieux comprendre les relations entre les développeurs et le patrimoine en place. Ce projet vise à théoriser la création des lois et de la réglementation pour les rendre plus inclusives et sensibles au paysage et au patrimoine culturel immatériel.