Journal canadien d'archéologie volume 9, numéro 2
Articles
Les auteurs plaident ici la cause d'une archéologie orientée vers l'avenir, où le passé n'occupe plus toute la place. Il s'ensuit un examen de l'aspect diachronique de l'archéologie, des voies récentes de sa théorie, des possibilités qu'offre une réorientation de cette discipline et, enfin, des changements méthodologiques qu'imposerait une telle réorientation. Dans la deuxième partie de ce travail, il est question de la théorie bioculturelle générale, laquelle se constitue en ce moment, et du rôle que pourrait y jouer l'archéologie. On tient compte des implications politiques -- relées par Orwell -- de la mise en application de cette théorie bioculturelle.
Une analyse de la faune de 22 gisements situés dans le Col du Crowsnest, an Alberta, démontre que les stratégies de chasse ont changé selon les saisons. Les gisements d'hiver sont localisés sur les contreforts et à l'entrée du col. Le bison est prédominant dans ces gisements. Par contre, les gisements d'été sont localisés bien dans les montagnes, où la faune est très variée. On peut expliquer ces différences par les changements dans la stratégie de la chasse, changements qui reflètent la distribution et l'abondance des animaux aux différentes saisons.
L'archéologie, l'ethnologie et la tradition orale nous fournissent avec trois sources d'information pour nous aider à reconnaître et définir une société stratifiée en classes sociales chez les Iroquois Neutres de la région d'Hamilton-Niagara. Des facteurs spécifiques qui contribuent à cette définition comprennent la présence d'un chef suprême commandant quelques dix tribus, des éléments hiéarchiques d'établissement, une population assez grande et dense, des guerres majeures, des échanges économiques avec des régions lointaines, une productivité de subsistance, un complexe funéraire qui reflète la classe sociale des individus ensevelis, et l'indication d'artisanats spécialisés et à temps partiel. Ce progrès dans l'évolution sociale des Neutres du dix-septième siècle s'est développé, a prospéré, et s'est écroulé durant la vie du chef-prêtre suprême Tsouharissen ('l'Enfant du Soleil').
Dans cet article, il s'agit d'un examen de l'information actuelle à l'égard de l'identification et de la localisation des sites missionnaires français du 17e siècle dans la région de la Huronie orientale, du sud de l'Ontario. On évalue des modèles basés sur l'évidence documentaire et cartographique afin d'y déceler des contradictions internes qui en réduisent leur pouvoir prophétique. Qui plus est, les critères traditionnels de l'identification archéologique des sites des missions s'avèrent inadéquats, mais on traite par contre de deux nouvelles techniques qui laissent à croire que nous toucherons bientôt à notre but.
La vaillante défense de la technologie 'Julian' par Fedirchuk, a manqué à sa t’che. La question de base est à savoir si les produits de la technologie 'Julian' possèdent des caractéristiques technologiques qui permettent leur séparation, de façon consistante, des produits de technologie 'non-Julian', quelles que soient leurs fonctions. Ces critères n'ont pas encore été décrits. L'insertion de ces outils et produits de débitage dans des catégories qui reflètent différents niveaux de réduction lithique (telle que je l'ai fait) n'est pas du tout accepter qu'ils font partie d'une 'technologie' cohérente.
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ISSN: 0705–2006 | ISSN: 2816-2293 (online)