The Archaeology of Twentieth-Century Drug Paraphernalia at Her Majesty’s Penitentiary, St. John’s, Newfoundland and Labrador
https://doi.org/10.51270/47.1.1Abstract
The use of cannabis, narcotics, and other intoxicants is widespread within North American prisons, where do-it-yourself instruments are fashioned, used, traded, discarded, and/or confiscated. This cycle contributes to the long-term record of material culture and provides an opportunity to study innovations employed by incarcerated persons. An assemblage of improvised devices for consuming illicit drugs (pipes, syringe, and decoys) from Her Majesty’s Penitentiary (HMP) in St. John’s, Newfoundland and Labrador, provides an opportunity to explore the culture of twentieth-century drug consumption at an exceptionally long-lived penal institution. The collection of drug paraphernalia dates between 1971 and 1983 and represents a palimpsest of curated items confiscated by correctional officers. By drawing upon actor-network theory and a folkloric approach to the material assemblage, we situate this local assemblage within the larger carceral context wherein individuals “make do.” These objects speak to longstanding and widely shared technological traditions, an accomplished do-it-yourself ethic amongst those incarcerated, and the complex entanglement of criminality, carceral practices, and drug use.
Résumé
La consommation de cannabis, de stupéfiants et d’autres substances intoxicantes est très répandue dans les prisons nord-américaines, où des instruments bricolés sont fabriqués, utilisés, échangés, jetés et/ou confisqués. Ce cycle contribue à l’enregistrement à long terme de la culture matérielle et permet d’étudier les innovations employées par les personnes incarcérées. Un ensemble de dispositifs improvisés pour la consommation de drogues illicites (pipes, seringues et leurres) provenant du Her Majesty’s Penitentiary (HMP) de St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador, permet d’explorer la culture de la consommation de drogues au XXe siècle dans un établissement pénitentiaire d’une longévité exceptionnelle. La collection d’attirail de drogue date de 1971 à 1983 et représente un palimpseste d’objets confisqués par les agents correctionnels. En nous appuyant sur la théorie de l’acteur-réseau et sur une approche folklorique de l’assemblage matériel, nous situons cet assemblage local dans le contexte carcéral plus large où les individus “se débrouillent.” Ces objets témoignent de traditions technologiques anciennes et largement partagées, d’une éthique du bricolage accomplie parmi les personnes incarcérées et de l’enchevêtrement complexe de la criminalité, des pratiques carcérales et de la consommation de drogues.
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