Ceci est le premier message que je vous adresse à vous tous, en tant que président de l’ACA, et je souhaite commencer par remercier Greg Hare, Ruth Gotthardt, Jeff Hunston, et tout le bataillon de bénévoles qui ont organisé avec tant de succès la conférence de Whitehorse, en mai 2016 ; elle fut remplie de grandes communications, d’évènements sociaux et de l’hospitalité du « Pays du Soleil de Minuit ». Nous avons gagné une nouvelle vice-présidente à cette réunion. Félicitations à Jennifer Campbell qui a été élue pour remplacer le vice-président sortant, Adrian Burke. J’aimerais remercier Adrian pour son dévouement à ce poste. En mai 2016, il a pris la fonction de président en remplacement de Lisa Rankin. Lisa continuera d’être présente au Conseil d’administration en tant que présidente sortante pour la prochaine année, et nous fera bénéficier, moi-même comme les autres membres du Conseil, de ses précieux avis en matière institutionnelle. Il nous faudra élire un nouveau président en mai 2017, aussi vos propositions seront les bienvenues.
La 50e conférence annuelle de l’ACA se tiendra à Ottawa-Gatineau (du 10 au 13 mai 2017), et sera organisée par le Musée canadien de l’Histoire (MCH) qui nous accueillera. Outre les présentations et le banquet habituel, le comité organisateur prévoit des visites de la nouvelle exposition du MCH et des laboratoires de conservation et de datation radiocarbone de la région d’Ottawa, en plus d’une réception inaugurale et d’une réunion au pub. Une visite de sites archéologiques est également prévue, après la conférence.
Le Conseil d’administration de l’ACA a identifié certaines priorités pour les deux prochaines années. Tout d’abord, nos finances sont saines, grâce à notre Secrétaire-Trésorière Joanne Braaten, qui a terminé l’audit de tous les comptes de 2009 à 2015. Ces vérifications comptables ont permis à l’ACA de présenter sa candidature au statut d’organisme de bienfaisance, ce qui nous permettra de solliciter des dons de sponsors pour nous aider à financer nos activités et nos conférences. À propos de finances, le Journal canadien d’archéologie, dont Gary Coupland est le rédacteur en chef, sera financé durant un an et demi par l’ACA, car nous n’avons pas obtenu de subvention du CRSH en 2014 pour couvrir les frais d’impression et d’envois postaux. Nous ferons une nouvelle demande de subvention de trois ans au CRSH au début de l’été 2017 pour assurer les coûts du Journal jusqu’en 2020. Le prochain numéro du JCA sera publié vers la fin de l’année, et nous avons déjà quelques articles pour les numéros à venir. Les soumissions d’articles et les comptes rendus sont toujours les bienvenus, aussi veuillez consulter, sur le site Internet de l’ACA, les nouvelles procédures à suivre pour envoyer vos manuscrits par voie électronique au rédacteur du JCA.
Deuxièmement, certains comités de l’ACA ont été très actifs. Le Comité sur la législation du patrimoine fera tous ses efforts pour convaincre la ministre du Patrimoine canadien de promulguer une loi protégeant les sites archéologiques sur les terres fédérales. Les conséquences destructrices du changement climatique sur les vestiges archéologiques du Grand Nord pourraient être quelque peu atténuées s’il existait une législation fédérale et si les fonds nécessaires étaient alloués aux communautés autochtones pour qu’elles puissent préserver leurs principaux sites. Pour faire pression sur le gouvernement canadien afin qu’il rédige un projet de loi et promulgue une législation sur le patrimoine, nous allons inviter la ministre à la réception inaugurale de la conférence de l’ACA, et je prévois la rencontrer au printemps pour discuter des préoccupations de l’ACA en ce qui concerne l’absence de législation fédérale en matière de patrimoine. Le Comité de gestion des ressources culturelles a été réanimé et travaille sur des stratégies visant à encourager les archéologues travaillant dans ce domaine à nous rejoindre et à prendre une part active aux travaux de l’association. Si l’on considère que plus de 95% de l’archéologie du pays relève de la gestion des ressources culturelles, il faut que l’ACA fasse davantage d’efforts pour rassembler et garder ceux de ses membres qui œuvrent dans ce domaine.
Enfin, certains membres de l’Association préparent une documentation au sujet de plusieurs sites archéologiques patrimoniaux autochtones devant figurer sur les Listes indicatives du Patrimoine mondial de l’UNESCO ; il s’agit, entre autres, de Writing-on-Stone, Peace Point, Keatley Creek, du Complexe du mont Edziza et du Village fortifié de Cluny. Si vous connaissez d’autres sites qui pourraient être candidats à ces listes indicatives, n’hésitez pas à le faire savoir au Conseil d’administration de l’ACA et nous vous conseillerons sur la marche à suivre pour les documenter.
Je vous encourage tous à renouveler votre statut de membre, à contribuer au Bulletin (par de courts articles) et au JCA, à faire partie des comités et à assister à notre conférence annuelle. Et n’hésitez pas à m’envoyer un courriel si vous avez quelque préoccupation que ce soit que vous voudriez voir abordée par l’ACA. Souvenez-vous que nous sommes la voix de l’archéologie au Canada.
Cordialement,
Gary
Gary Warrick
Directeur/Président
CAA/ACA