Abstract
We present a preliminary analysis of the spatial distribution of various artifact classes in the Late Mousterian levels of Riparo Bombrini (northwest Italy). This work shows the presence of a consistent gap in artifacts across all levels, which is interpreted as reflecting the position of the dripline prior to the shelter’s collapse. Hearths are identified in levels M1–3, M4 and M5, and their position at the back of the shelter is similar to that of “sleeping hearths” identified at other Mousterian sites. Lastly, the distribution of artifacts is shown to co-vary with the nature of the prevalent mobility strategies in use at different times over the site’s occupational history. Notably, use of the site as a logistical base camp is correlated with the presence of hearths and the accumulation of noisome debris beyond the dripline and outside of the shelter. Other uses of the site seem to have favored the discard of some classes of artifacts within the shelter itself. This shows that Neanderthals were indeed able to organize their use of space in patterned and somewhat predictable manners, and that the length and nature of their occupation of the rockshelter need to be taken into account in such analyses.
Résumé
Cette étude présente une analyse de la répartition spatiale de divers types d’artéfacts dans les niveaux du Moustérien tardif du Riparo Bombrini (Ligurie). Nous interprétons l’absence répétée d’artéfacts sur un alignement positionné similairement dans tous les niveaux comme marquant l’entrée de l’abri avant son effondrement. Dans les niveaux M1–3, M4 et M5, des foyers sont présents au fond de l’abri, un emplacement semblable à celui des ‘sleeping hearths’ récemment identifiés dans d’autres sites moustériens. Enfin, la répartition des artéfacts semble varier en fonction de la nature des stratégies de mobilité en place à divers moments de l’histoire du site. Notamment, quand le site était occupé comme camps de base ‘logisitique’, les foyers sont présents et les objets semblent accumulés préférentiellement devant et à l’extérieur de l’abri, alors que les autres emplois du site sont associés la présence de beaucoup plus d’artéfacts à l’intérieur de l’abri-même. Ces observations renforcent donc l’idée que les néandertaliens étaient bien capables de structurer logiquement leur espace de vie et que la durée et la nature des occupations préhistoriques doivent être explicitement considérés afin de pouvoir comprendre ce que signifient certains « patterns » dans la distribution des artéfacts.