The Rise and Fall of Complex Large Villages on the British Columbian Plateau: A Geoarchaeological Controversy

Journal Article
Canadian Journal of Archaeology/Journal canadien d'archéologie 33(2):281-296 (2009)

Abstract

In a series of publications, Prentiss et al. (2003, 2005, 2007, 2008) have argued for a very late, abrupt, and brief emergence of large villages and large corporate residences in the mid-Fraser region of British Columbia ( 1600–800  cal  B.P.) and an even later abrupt emergence of socioeconomic complexity ( 1200–800  cal  B.P.). They postulate that climatic changes were responsible for both of these events as well as the collapse of the large villages. We question their interpretations on several grounds including: inappropriate methods for dating these developments; data from Keatley Creek indicating a longer developmental trajectory; incomplete interpretation of paleoclimate trends for the region; and internal contradictions in their own climate-driven explanations for changes. The combined evidence of geochronology and paleoecology (some not previously considered) together with archaeological evidence favors an interpretation of earlier emergence of large villages and socioeconomic complexity than suggested by Prentiss et al. (2003, 2005, 2007, 2008).

Résumé

Dans une série d’articles, Prentiss et al. (2003, 2005, 2007, 2008) ont proposé que les grands villages et les grandes résidences de la partie centrale du fleuve Fraser (en Colombie Britannique) se sont formés assez tardivement dans la préhistoire (c. 1600–800 cal B.P.) et n’ont duré que quelques siècles. Selon eux l’inégalité socioéconomique s’est développée encore plus tard (c. 1200–800 cal B.P.). Prentiss et al. suggèrent que les changements climatiques seraient à l’origine de ces événements ainsi que de la disparition des grands villages. Nous doutons de leurs conclusions sur plusieurs plans: des méthodes inappropriées pour déterminer la date de ces événements; des données provenant du site Keatley Creek qui indiquent un développement de plus longue durée; des interprétations paléoclimatiques qui sont incomplètes; et des contradictions au sein de leurs explications climatiques pour les changements culturels. Les preuves géochronologiques et paléoécologiques (comprenant des données jamais considérées auparavant) combinées aux preuves archéologiques favorisent l’interprétation du développement des grands villages et témoignent d’une complexité socioéconomique bien antérieure à celle envisagée par Prentiss et al. (2003, 2005, 2007, 2008).