Abstract
A review of recent work on social complexity among prehistoric hunter-gatherers reveals tension between particularist and generalist approaches in archaeology. We identify two major divisions in approaches to complex hunter-gatherers: those that describe complexity vs. those that define it, and those that trace the origin of complexity to the emergence of inequality vs. those that trace it to the emergence of specialization. Authors who take a definitional approach to complexity tend to emphasize specialization and general law-like processes, while those that take a descriptive approach tend to emphasize inequality and historical context. Interestingly, there is a near absence of theorists who seek to define complexity while emphasizing inequality or of theorists who tend to describe complexity while emphasizing specialization. We note that both descriptive-particularist and definitional-generalist approaches play an important role in the eventual solution of the problem of the origin of social complexity, one of the most theoretically difficult and important problems facing archaeology and anthropology in general.
Résumé
Une recension des écrits récents sur la complexité sociale chez les chasseurs-cueilleurs préhistoriques révèle une certaine tension entre approches généralistes et particularistes en archéologie. Nous identifions deux grandes divisions parmi les approches aux chasseurs-cueilleurs complexes en archéologie. D’une part, il y a celles qui définissent la complexité, et d’une autre part, celles qui la décrivent. Il y a aussi celles qui cherchent l’origine de la complexité sociale dans le développement de l’inégalité et celle qui la voit plutôt dans le développement de la spécialisation. Celles qui définissent ont tendance à mettre l’accent sur la spécialisation et les lois générales du développement social, tandis que celles qui décrivent cherchent l’origine de la complexité dans l’inégalité sociale et le contexte historique particulier. Il semble y avoir un vide dans la littérature là où devraient se trouver des approches qui définissent la complexité tout en identifiant l’inégalité comme moteur de changement, ou qui décrivent la complexité en se concentrant sur le rôle de la spécialisation. Les approches descriptives-particularistes et définissantes-généralistes jouent toutes deux un rôle important dans la résolution du casse-tête de l’origine de la complexité sociale, qui est un des problèmes théoriques et méthodologiques les plus importants en archéologie.