Abstract
Despite paradigmatic statements arguing for a collaborative archaeology, little agreement exists concerning how it should be practiced. In our experience, the relationships between archaeologists and the communities we serve are multi-faceted, and often develop under significant constraints concerning project goals and methodologies. Recognizing this, here we focus on the nature of relationships on the ground between archaeologists and indigenous communities. We argue that two principles should guide our practices. First, archaeologists should pursue horizontal relationships with First Nations that build and expand egalitarian contexts within the otherwise hierarchical political structures of modern nation states. Second, it is through building long-term relationships with communities, and the negotiations these require, that horizontal relations can best be established. Both can help improve archaeological practice. We outline two cases of collaboration involving Coast Salish and Interior Salish groups to illustrate our approach.
Résumé
Malgré des déclarations paradigmatiques militant en faveur d’une archéologie collaborative, peu de consensus existe concernant la manière dont celle-ci devrait être pratiquée. D’après notre expérience, les relations entre les archéologues et les communautés que nous desservons sont variées et se développent souvent sous des contraintes significatives liées aux buts et aux méthodologies associés à un projet. Reconnaissant cela, nous mettons l’emphase ici sur la nature des relations sur le terrain entre les archéologues et les communautés autochtones. Nous proposons deux principes qui devraient guider nos pratiques. Premièrement, les archéologues devraient chercher à établir avec les Premières Nations des relations horizontales qui contribuent à établir et à développer des contextes égalitaires à l’intérieur des structures hiérarchiques qui caractérisent autrement les états modernes. Deuxièmement, c’est à travers la construction de relations à long terme avec les communautés, et les négociations que cela requiert, que ces relations horizontales peuvent le mieux être établies. Ces deux principes peuvent aider à améliorer la pratique archéologique. Notre approche est illustrée par deux exemples de collaboration avec les groupes Salish de la côte et de l’intérieur.