Abstract
This paper examines the articulation of archaeological data with models of Native settlement pattern on the Alberta Plains. The models are derived from ethnographic accounts for the Historic equestrian Blackfoot, and from bison ecology for prehistoric pedestrian hunters. Both models assume that the Plains Indians were organized into residential bands which may have formed tribal aggregates in some seasons. The archaeological data indicate that two patterns of spring settlement existed; one of bands communally hunting bison, another of extended family groups stalking bison. There is no evidence for summer tribal aggregations; rather, it appears that small family camps were situated along the edges of river valleys. Large fall season communal kills and camps are under-represented in comparison to the Wyoming record; this may be a sampling problem. Two patterns exist for winter: large, isolated, multi-band camps in major river valleys, and smaller band camps distributed more continuously along smaller streams. The large winter camps form the best evidence for residential aggregates larger than the band in prehistoric times. These data suggest that the settlement pattern was more complex than accounted for by existing models.
Résumé
Dans ce travail, nous étudions l'articulation des données archéolgiques avec les modèles d'établissement des Indiens vivant dans les plaines de l'Alberta. Les informations ethnographiques ont permis de reconstituer le modèle d'établissement des Pieds-Noirs, chasseurs équestres de la période historique, et c'est à partir de l'écologie des bisons que nous avons reconstituer celui des chasseurs pédestres de la période préhistorique. Nous supposons que dans les deux cas, les Indiens des Plaines composaient des bandes qui pouvaient se réunir en groupes tribaux à certaines saisons. Selon les évidences archéologiques, il y aurait alors eu deux types de campements printaniers. L'un aurait correspondu à la présence de bandes pourchassant le bison de manière concertative et l'autre, à l'activité de groupes familiaux étendus, chassant le bison à l'aff_t. Il n'y a aucune attestation de groupes tribaux durant l'été alors que des petits camps familiaux, dressés sur le bord des vallées, semblent avoir prévalu. Nous n'arrivons pas non plus à identifier autant de grandes chasses communautaires d'automne ou de camps qui y correspondraient, qu'au Wyoming. Cette sous-représentation pourrait cependant n'être qu'un biais d'échantillonnage. Il y a deux modèles de campements d'hiver. L'un correspond à de grands rassemblements discontinus de plusieurs bandes dans les vallées principales, l'autre à l'établissement plus continu de camp plus petits, le long de cours d'eau secondaires. Les grands camps d'hiver fournissent la meilleure preuve de la présence préhistorique d'unités de rassemblement supérieures à la bande. On peut alors croire que le modèle d'établissement préhistorique était plus complexe que les modèles actuels ne permettaient de le supposer.