Abstract
A group of fish weirs at Kitwancool Lake in northern British Columbia, ranging in date from 770 ± 40 BP to historic times, provides evidence of an intensive fishing economy, potentially exploiting at least four species of salmon. Although they are located in an ecologically vulnerable position on a single stem of the Skeena River, and modern fish stocks at the lake fluctuate significantly, I suggest that the variety of salmon entering the weir sites alleviated fluctuations in individual species abundance and enhanced the viability of fishing as a basis for permanent settlement. I also argue that examining the relationship between intensive fishing technology and the structure of the resource contributes to our understanding of risk reduction in hunting-fishing-gathering economies in general, and of the organization of local group territories in the upper Skeena drainage in particular.
Résumé
La découverte d’un ensemble de fascines ou enclos pour la pêche au lac Kitwancool dans le nord de la Colombie-Britannique datant de 770 ± 40 BP jusqu’à la période historique indique une économie basée sur la pêche intensive, avec l’exploitation d’au moins quatre espèces différentes de saumons. L’endroit sur la rivière Skeena, où se trouvent les fascines, est situé dans une position écologique vulnérable parce qu’elle se trouve sur une seul branche de la rivière, et les poissons présents dans le lac aujourd’hui fluctuent de façon importante. Je suggère que la variété d’espèces de saumon qui entraient dans les enclos aidait à diminuer les fluctuations de chaque espèce particulière et augmentait ainsi la viabilité d’un établissement permanent à cet endroit. Je propose aussi que l’analyse de la relation entre la technologie de la pêche intensive et la structure de la ressource aide à mieux comprendre la réduction des risques économiques chez les chasseurs-pêcheurs-cueilleurs en général ainsi qu’elle permet en particulier de comprendre l’organisation des territoires des groupes locaux dans le haut Skeena.