Abstract
Recent initiatives by the Assembly of First Nations and the Canadian Museums Association Task Force on Museums and First Nations, and the Canadian Archaeological Association Aboriginal Heritage Committee have committed archaeologists and museums to develop exhibits and collections policies in consultation with First Nations. Despite the uncertainty of changing heritage legislation and land claims issues, archaeologists and museums are working together with local First Nations communities to collaborate on research, exhibits, programs, and the management of collections. This paper presents a case study of Written In The Earth, an exhibit of archaeological material from southwestern British Columbia, that opened at the U.B.C. Museum of Anthropology in October, 1996. Consulting with First Nations representatives for the exhibit resulted in an agreement for collaborative exhibit development, and lead to broader discussions on the operating policies and practices of the U.B.C. Laboratory of Archaeology. Concerns such as collections insurance, liability, professional responsibility, and access to collections were addressed, some for the first time.
Résumé
Trois groupes ont récemment mis en place des politiques qui visent à inclure les Premières Nations dans l'élaboration d'expositions et le développement des collections muséales: Assemblée des Premières Nations, l'Association des Musées canadiens et l'Association canadienne d'archéologie. En dépit des incertitudes occasionnées par des changements aux niveaux des lois gouvernants le patrimoine culturel et les négociations de réclamations territoriales, archéologues et musées travaillent avec des Premières Nations locales afin d'élaborer des plans de recherche, d'exposition et de gestion des collections. Cette communication décrit le cas de l'exposition d'objets archéologiques du sud-ouest de la Colombie-Britannique intitulé Written In The Earth, présentée au Musée d'Anthropologie de l'université de la Colombie-Britannique à partie du mois d'octobre 1996. Les consultations avec des représentants autochtones résultèrent en l'élaboration d'un protocole pour le développement d'expositions mais on adressa aussi la question des politiques et des pratiques du Laboratoire d'Archéologie de l'université de la Colombie-Britannique. On se pencha aussi (en plusieurs cas pour la première fois) sur des questions telles l'assurance pour les collections, la responsabilité légale et professionnelle, l'accès aux collections.