Abstract
Initially radiocarbon-dated (uncalibrated) at 380 ± 80 years old using charcoal recovered from the floor of the central burial pit, the Fidler Mounds burial site was once thought to predate the arrival of the first Europeans by only a small margin. Burial materials indicated a longer time period but had been analysed as a single cluster of artifacts related to various burial complexes (e.g., Arvilla, Devils Lake-Sourisford). This paper reports on the results of eight new AMS dates on bone collagen from burials. The calibrated AMS dates range from 1550 to 500 years before present—substantially older than the original radiocarbon date. The new AMS dates provide the first direct evidence for the long-term use of the Fidler Mounds burial site. Given that the dates span a minimum of two phases, this evidence necessitates the re-assessment of previous work at this site and its relationship to mound utilization. These results show that detailed dating and re-analyses of older materials can provide important and exciting new insights.
Résumé
Le charbon retrouvé sur le sol de la fosse d’enterrement centrale de Fidler Mounds a été daté au radiocarbone préliminairement à 380±80 ans avant le présent (non calibré). Selon ces dates, on avait pensé que ce site avait précédé de très peu l’arrivée des premiers Européens. Les objets funéraires indiquaient une période plus ancienne mais ils avaient été analysés comme un seul groupe d’objets fabriqués semblable à d’autres complexes funéraires (par exemple, Arvilla, Devils Lake-Sourisford). Ce rapport analyse les résultats de huit nouvelles dates de spectrométrie de masse accélérée sur le collagène d’ossements des sépultures. Les dates de spectrométrie de masse accélérée (calibrées) se situent entre 1550 et 500 ans avant le présent–considérablement plus anciennes que la première date de radiocarbone. Ces nouvelles dates de spectrométrie de masse accélérée fournissent la première preuve directe de l’usage à long terme de Fidler Mound comme site d’enterrement. Etant donné que les dates correspondent à au moins deux phases, cette preuve nécessite le réexamen du travail précédent sur ce site et de sa relation à l’utilisation du monticule funéraire. Ces résultats montrent qu’une datation soigneuse et de nouvelles analyses détaillées de vieux objets peuvent fournir des nouveaux aperçus et des idées importantes et passionnantes.