Abstract
Smith (2011a) proposed a model of environmental engineering which includes six discrete categories of resource management believed to be universal within small-scale, pre-industrial societies. Through examination of the resource management practices of the Kayapó in the Amazon Basin and the Blackfoot on the Northwestern Plains, this paper will test the validity of Smith’s model. The evidence presented will show that, with slight variations due to differences in mobility, Smith’s model is largely appropriate. Additionally, although the management and use of “wild” or semi-domesticated resources is often seen as a step on the road to agriculture, resource management and the domestication of landscape can, in fact, be a specifically chosen subsistence strategy in and of itself. This type of resource management can also continue after agriculture has been adopted by a group, particularly if wild species continue to be an important part of a group’s subsistence regime.
Résumé
Smith (2011a) a proposé un modèle d’ingénierie environnementale comprenant six catégories distinctes de gestion des ressources que l’on pense avoir été universelles au sein des sociétés préindustrielles à petite échelle. Au moyen d’un examen des pratiques de gestion des ressources des Kayapós du bassin de l’Amazone et des Pieds-Noirs des Plaines du Nord-Ouest, cet article se propose de tester la validité du modèle de Smith. Les données présentées démontreront que, malgré quelques variations dues aux différences dans la mobilité, le modèle de Smith est tout à fait pertinent. En outre, bien que la gestion et l’utilisation de ressources « sauvages » ou semi-domestiquées soient souvent considérées comme une étape sur la voie de l’agriculture, la gestion des ressources et la domestication du paysage peuvent être, en fait, une stratégie de subsistance délibérée en elle-même et pour elle-même. Ce type de gestion des ressources peut également se poursuivre après que l’agriculture ait été adoptée par un groupe, en particulier si des espèces sauvages continuent de représenter une part importante de son régime de subsistance.