More than a century of archaeology in Ontario has produced a massive quantity of archaeological collections and associated data sets, a large proportion of which have been subject to relatively limited analyses. For several years, we have been working to (re-)analyze legacy faunal collections and to pull together legacy faunal data that have resulted from past research and compliance archaeology activities. Drawing on this growing database of newly generated and legacy zooarchaeological data, our collaborative research team has been turning to large-scale, GIS-based meta-analyses to explore broad trends across various aspects of the archaeology and historical ecology of the Lower Great Lakes region through roughly the past 1000 years. In this paper, we examine both the vast potential of such an approach and some of the challenges we have been faced with, and continue to grapple with, in our ongoing attempts to meaningfully synthesize and interpret faunal data of varying resolution and quality. Despite these challenges, our research is already providing fascinating insights into past human interactions with high-trophic-level fishes (salmonids and Sander) and the now-extinct passenger pigeon, highlighting the potential of large-scale meta-analyses to more broadly contribute to our understanding of human–animal and landscape interactions in the Northeast.
Plus d'un siècle d'archéologie en Ontario a produit une quantité significative de collections archéologiques et d'ensembles de données associés, dont une grande partie a fait l'objet d'analyses relativement limitées. Au cours des dernières années, nous nous sommes intéressés à (ré)analyser des collections fauniques découvertes il y a longtemps. Le but était de rassembler des données sur la faune issues des recherches et d’activités de gestion des ressources culturelles passées. En s'appuyant sur cette base de données zooarchéologiques nouvellement générées et obtenue par ces collections, notre équipe de recherche collaborative s'est tournée vers des méta-analyses à grande échelle, basées sur un SIG, pour explorer les grandes tendances de divers aspects de l'archéologie et de l'écologie historique de la région des Grands Lacs qui se sont déroulés depuis environ les 1000 dernières années. Dans cet présentation, nous examinons à la fois le vaste potentiel d'une telle approche et certains des défis auxquels nous avons été confrontés, et continuons à être confrontés, dans nos tentatives de continuer à synthétiser et d'interpréter de manière significative des données fauniques de quantités et de qualités variables. Malgré ces défis, nos recherches fournissent déjà des informations fascinantes sur les interactions des humaine du passé avec les poissons de niveau trophique élevé (salmonidés et Sander) et avec le pigeon voyageur, aujourd'hui disparu, soulignant ainsi le potentiel des méta-analyses à grande échelle pour contribuer plus largement à notre compréhension des interactions homme–animaux et paysage dans le Nord-Est.