Abstract

Nous examinerons les principales problématiques relatives à la conservation des peintures à l'ocre rouge du site Nisula. Ainsi, en plus de faire un sommaire de l'état de conservation, nous devrons nous interroger sur les moyens privilégiés pour en prolonger l'existence ou à tout le moins la mémoire. Ce site d'art rupestre qui vraisemblablement fut identifié et cartographié, il y a déjà plus de 250 ans (1731-1733) parle missionnaire Jésuite, Pére Pierre-Michel Laure, a pu se conserver jusqu'à nos jours sans actions humaines extraordinaires. Pourtant, la redécouverte récente et les recherches conduites pour sa sauvegarde et son interprétation ne constituent-elles pas une menace réelle pour ce site d'art rupestre? En effet, la médiatisation des travaux et l'éventuelle accessibilité du site à de pseudo-spécialistes ou à de simples curieux ne sont-elles pas à craindre pour la survie du site Nisula? Sans pour autant prôner un statu quo, quel type d'action peut-on prévoir pour la conservation et la mise en valeur d'un tel site localisé en bordure d'un lac fréquenté par de nombreux amateurs de pêche sportive ?