Abstract
Recent research into the environmental history of the Northwest Coast has revealed the significant cultural impact that pre-contact and contact period Indigenous communities had on the surrounding landscape. Ethnobotanical, paleoenvironmental, ethnographic, and archaeological approaches have documented the degrees to which people managed ecosystems or otherwise altered the physical landscape in places once considered "wilderness" by newcomers. Less attention has been paid to the ways in which landscapes were socially constructed and how living and working in such places gave meaning to social life at a variety of scales. Drawing from ethnographic, environmental and archaeological evidence, and taking into account how changes in the land would have become entangled within the routines of working the landscape, this article examines and interprets some of the social distinctions that people might have constructed through these places in the past. Two case studies from the central Coast Salish region are examined: first, the social practices and landscape features associated with cedar bark-stripping; and second, gardening traditions in sub-alpine areas of the Coast and Cascade Mountains. The results of this study suggest that we cannot separate economic (or cultural) patterns from the social qualities that are implicated within the practice of landscape modification, and that working and living through such places was socially consequential and bound up with concepts of history, memory, and identity.
Résumé
Des recherches menées récemment sur l'histoire environnementale de la côte du Nord-Ouest ont révélé l'importance de l'impact culturel des populations autochtones sur leur milieu durant les périodes pré-contact et contact. Une approche pluridisciplinaire conjuguant archéologie, ethnobotanique, ethnographie et études paléo-environnementales a permis d'étayer les différents degrés de gestion des écosystèmes par ces populations et de retracer l'altération de ces paysages pourtant considérés comme vierges par les nouveaux arrivants. Les chercheurs ont porté moins d'attention moindre à la manière dans laquelle les paysages furent «_socialement construits_», c'est-à-dire comment, à différentes échelles, le travail quotidien dans ces endroits donna de l'importance à la vie sociale. S'appuyant sur des données ethnographiques, archéologiques et environnementales, tout en considérant la manière dont les aménagements du territoire auraient été perçus par les populations agissant sur le paysage, cet article examine et interprète quelques unes des significations sociales que les populations de ces régions auraient construites dans le passé. Deux études de cas situées dans la région de la côte centrale de Salish sont présentées. La première porte sur les pratiques sociales et les caractéristiques du paysage associées à l'écorçage de cèdres, la seconde porte sur les traditions de culture des plantes dans les zones sub-alpines de la côte et dans les montagnes Cascade. Les résultats de cette étude suggèrent qu'il n'est pas possible de séparer les modèles économiques (ou culturels) des valeurs sociales impliquées dans les pratiques qui mènent aux modifications du paysage et que travailler, et que le fait de vivre et travailler dans ces endroits a eu des conséquences sociales liées de près aux concepts d'histoire, de mémoire et d'identité.
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ISSN: 0705-2006 (print) | ISSN: 2816-2293 (online)