Canadian Journal of Archaeology Volume 16
Editor's Notes
Articles
En 1983 et 1990 la fouille du site KTx-2, situé près de Carmacks, au Yukon, a révélé deux aires contenant des microlames et des nuclei. Ces deux concentrations, spatialement proches l'une de l'autre, peuvent représenter des activités de taille de courte durée d'un seul tailleur ou d'un petit groupe d'artisans. Sans être contemporains, les deux loci peuvent être le résultat de deux moments d'occupation par un même petit groupe du Subarctique. Le site n'a pas été daté. Cependant, les nuclei sont du type Campus ou Denali, type pouvant s'échelonner en Alaska de 10 700 à 1 500 ans avant aujourd'hui. En plus des microlames, le site a également fourni d'autres types d'outils dont des burins.
Cet article examine la diversité dans les assemblages archéologiques à l'intérier d'un même groupe culturel. La phase 'Gulf of Georgia' de la Côte Nord-Ouest, n'ayant pas encore fait l'objet d'une telle étude de la diversité, semble être un terrain propice. Je crois que la diversité est limitée par le type d'environnement dans lequel les assemblages archéologiques se retrouvent. Les assemblages artéfactuels de 18 composantes de la phase 'Gulf of Georgia' ont été compilés à l'aide d'une typologie commune, puis analysés selon une méthode de regroupement dans le but de montrer un relation entre la culture et l'environnement.
Grant J. Mullen, Robert D. Hoppa
L'ossuaire Rogers (AgHb-131) est une structure d'enterrement communautaire située dans la partie sud de Brantford. L'ossuaire a été fouillé vers 1935 à au moins deux reprises par J.C.B. Grant de l'université de Toronto et, à une date plus récente, par le Dr. Wilfred Jury de l'université de Western Ontario. Aucun artefact a été récupéré sur ce site. Dans les années suivantes, le site a été oublié de même que sa localisation quoique la collection a conservé son intégrité. En 1988, suite à des recherches en archives et à l'aide d'entrevues, le site a été de nouveau localisé. Une analyse ostéologique a permis de reconnaître la présence d'au moins 28 individus dans l'ossuaire Rogers. Des datations à partir du collagène d'ossements ont contribué directement à établir la position culturelle du groupe. Deux datations au carbone 14 ont en effet révélé une même date de 1110 ±60 BP, ce qui suggèrent une appartenance de l'ossuaire Rogers à la tradition iroquoienne ancienne de l'Ontario telle que définie par J.V.Wright (1966).
Nous avons très peu d’informations sur la mobilité des hominidés (au cours du Paléolithique ancien et sur la gestion économique et technologique des matières premières, qui peut être influencée par leur origine géographique. Une forme simplifiée d’analyse a été produite à partir du gisement préhistorique de l'Arago. Elle permet d’indégrer les modalités de sélection et de transformation technologique des matières premières, selon leur disponibilité, et d’explorer les territoires parcourus par les hominidés. Il est démontré que la segmentation des chaînes opératoires lithiques, en particulier sur les roches siliceuses, dépend de l’accessibilité aux zones d’extraction. Les résultats nous donnent de l’information sur l’échelle des déplacements à cette époque. Il est permis de suggérer au sein d’attitudes plutôt . . . opportunistes, le développement d’une démarche consciente et d’une cepacité anticiper les besoins futurs, au cours de la collecte de matères premières. Cet état conceptuel se retrouve déjà dans les comportements technologiques des assemblages lithiques au site de I’Arago.
Récemment, les archéologues ont proposé que l'évolution des Iroquoiens du Nord-Est pouvait s'expliquer comme étant une conséquence des interactions inter-régionales. Ce processus s'appuie sur un modèle diachronique de l'ouest vers l'est avec au centre le site de Cahokia et en périphérie l'Iroquoisie. Les données archéologiques de l'Ontario au Canada seront utilisées pour discuter cette hypothèse. La distribution de traits culturels équivalents indique, même si le modèle offre la possibilité de percevoir de façon générale le développement des Iroquoiens, qu'elle n'est pas suffisante pour expliquer adéquatement les mécanismes d'interactions entre les différentes sociétés. Ces mécanismes sont perçus comme les facteurs ayant favorisé le développement de l'Iroquoisie. Ils peuvent se comprendre par un modèle sur les interactions inter-régionales qui interprète les processus des cultures du Nord-Est dans une généralisation des développements co-évolutifs qui se produiront après l'an 900 après J.-C. dans tout l'Est de l'Amérique du Nord.
Jon M. Erlandson, Madonna L. Moss, Richard E. Hughes
Claude Chapdelaine, Laurier Turgeon, Greg Kennedy, Dominique Lalande
Morley Eldridge, Steven Acheson
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ISSN: 0705-2006 (print) | ISSN: 2816-2293 (online)