Problem-Based Magnetometer Survey at the Late Archaic Davidson Site (AhHk-54) in Southwestern Ontario

Journal Article
Canadian Journal of Archaeology 37(2):274-301 (2013)

Abstract

A recent magnetometer survey from the Late Archaic Davidson Site (AhHk-54) demonstrates the potential of this technique in understanding hunter-gatherer occupations in the Great Lakes Region, and contributes to our understanding of temporal change in the spatial use of the site. Davidson was investigated to test the long held, but little substantiated notion that the Late Archaic represents a time of reduced settlement mobility. Hundreds of features, including storage pits, earth ovens, hearths and the remains of some of the oldest known houses in the Great Lakes region were identified using the magnetometer and indicate that the site is much larger and more complex than previously believed. Ground-truthing of these results through excavation and coring, combined with repeated field-walking of the site to map artifact distributions, allows us to document more fully the extent of intact deposits, the site setting at the time of the occupation and changes in site function and use from the Broad Point to Small Point (Terminal) Archaic. Our findings indicate that more widespread use of geophysical survey techniques on Canadian archaeological sites has the potential to contribute not only to a deeper understanding of the archaeological record, but also to the development of archaeogeophysics from its traditional role in site prospection to more problem-based, theoretically informed applications.

Résumé

Une prospection par magnétomètre au site archaïque supérieur de Davidson (AhHk-54) a récemment démontré le potentiel de cette technique dans la compréhension des établissements de chasseurs-cueilleurs de la région des Grands Lacs, en plus d’avoir raffiné notre compréhension de la séquence d’occupation spatiale de ce site. Le site Davidson a été sélectionné afin de vérifier l’idée reçue, mais peu fondée, que l’Archaïque supérieur représente une période de faible mobilité des établissements. Des centaines de vestiges, y compris des fosses d’entreposage, des fours de terre, des foyers et des restes de maisons parmi les plus anciens connus dans la région des Grands Lacs ont été identifiés grâce au magnétomètre et indiquent que le site est beaucoup plus vaste et complexe qu’on ne le croyait. La vérification de ces résultats par fouilles et carottage, combinée à une prospection de surface répétée du site afin de cartographier la distribution des artéfacts, a permis de mieux documenter l’étendue des dépôts intacts, l’organisation du site ainsi que certains changements de fonction et d’utilisation de l’espace, et ce de la période Horizon à pointes larges à la période Horizon à petites pointes (ou Archaïque final). Nos résultats indiquent qu’une utilisation plus répandue des techniques d’enquête géophysiques sur les sites archéologiques canadiens peut potentiellement contribuer non seulement à une meilleure compréhension des données archéologiques, mais aussi au développement de l’archéologie géophysique, en s’éloignant de son rôle traditionnel de prospection pour se tourner vers des applications répondant à des problèmes théoriques.