Abstract
Historical Archaeology is founded on the process of cross-referencing written historical records with archaeological remains, yet the demand to reconcile contradictions between historical and archaeological data can restrict analytical results. In a recent study of the ethnicity of the Okanagan’s historical McDougall Family (1859–1905), historical and genealogical records suggested that the family was increasingly identifying with their Indigenous (Syilx) kin and community (Legault 2012). An archaeological survey of the vernacular architecture of Métis trader Jean Baptiste McDougall and his sons contradict the historical data, as the five houses studied increasingly exhibit features associated with upper class Euro-Canadian society. The discrepancies between the data sets are not indicative of a problem with the written and material assemblages, but are rather a matter of theoretical orientation. By overcoming the binary analysis (colonizer/colonized) that is typically prescribed to historical peoples during the colonial period and instead employing nuanced notions of hybridity, the results suggest that the McDougall family was replicating the complex and contradictory identification that is commonly found amongst people of Métis and/or mixed Indigenous and Euro-Canadian heritage.
Résumé
L’archéologie historique se fonde sur un processus de recoupements des documents historiques écrits avec les vestiges archéologiques, mais cependant l’exigence de concilier les contradictions entre les données historiques et archéologiques peut affaiblir les résultats de l’analyse. Dans une étude récente de l’ethnicité de la famille McDougall de la vallée de l’Okanagan (1859–1905), les registres historiques et généalogiques indiquent que cette famille s’identifiait de plus en plus à sa parenté et à sa communauté autochtones okanagan (syilx) (Legault 2012). Une étude archéologique d’ensemble de l’architecture vernaculaire du traiteur métis Jean-Baptiste McDougall et de ses fils contredit les documents historiques, car les cinq maisons étudiées présentent de plus en plus de caractéristiques associées à la société bourgeoise euro-canadienne. Les divergences entre les ensembles de données ne sont pas l’indice d’un problème entre les assemblages écrits et matériels, mais relèvent plutôt d’une question d’orientation théorique. En passant outre l’analyse binaire (colonisateur/colonisé) généralement imposée aux peuples historiques pour ce qui concerne la période coloniale, et en employant à la place les notions nuancées du métissage culturel (hybridity), les résultats indiquent que la famille McDougall reproduisait l’identification complexe et contradictoire que l’on découvre communément parmi les peuples d’ascendance métis et/ou d’ascendance mixte autochtone et euro-canadienne.
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