Abstract

La pratique de la fouille archéologique sans la justification d'une menace imminente - et fort sérieuse - est souvent considérée comme étant une activité destructrice. Cependant, la fouille alliée aux autres outils de gestion des ressources culturelles constitue peut-être le moyen privilégié pour assurer la meilleure conservation possible de documents irremplaçables et le plus souvent sans défense. Cette communication est l'occasion de s'interroger sur la validité d'une approche trop souvent réactive tant en ce qui a trait à la conservation des ressources qu'à la connaissance du passé.