Abstract

La réalisation des expositions de Pointe-à-Calliére, Musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, donna l'opportunité à des historiens et à des archéologues de confronter leurs approches. Une thématique historique globale fut d'abord développée par l'équipe d'histoire, menant au choix du théme principal Montréal, carrefour d'échanges et de commerce . Quand vint le temps d'interpréter in situ les sites archéologiques que le musée abrite, les archéologues furent alors plus directement impliqués. Leur perception des vestiges aux sites comme des parties résiduelles des différentes époques de la ville, approche propre à une archéologie dite urbaine , modifia sensiblement les interprétations. Durant sa visite du musée, le visiteur est donc théoriquement nourri d'un discours résultant d'une approche historique et d'une approche archéologique . L'objectif principal est ici de cerner plus spécifiquement l'apport de cette derniére. Qu'en résulte-t-il pour la compréhension de l'évolution de la ville? Cette réflexion ouvre sur la diffusion via le discours d'animation s'adressant directement au publie visiteur.