- Geneviève Treyvaud, Grand Conseil de la Nation Waban-Aki et INRS-ETE;
- Réginald Auger, Laboratoires d'archéologie de l'Université Laval;
- Denis Laurendeau, Département de génie électrique et de génie informatique, Université Laval
La tomodensitométrie, la réalité virtuelle et la réalité augmentée forment un ensemble de méthodes permettant d’identifier et de caractériser le mobilier archéologique quel que soit le matériau, y compris ceux altérés (mobilier métallique oxydé), composites (objets manufacturés) ou agrégés (urnes funéraires, dépôt), mais également des blocs de sédiments provenant de la stratigraphie de sites archéologiques. Les données obtenues par tomodensitométrie, photogrammétrie et lasergrammétrie sont ensuite utilisées pour la caractérisation des matériaux mais aussi pour cibler des prélèvements ou élaborer des reconstructions en 3D et en réalité virtuelle. Cette méthode d’analyse non destructive de la matière au cœur de l’objet fournit des paramètres qualitatifs et quantitatifs sur les matériaux utilisés afin de définir et d’en comprendre les structures internes.
L’atelier de travail que nous proposons a pour objectif de faire le point sur l’utilisation de ces méthodes. L’atelier se déroulera au laboratoire de Vision et de Systèmes Numériques de l’Université Laval en collaboration avec les membres du projet INTROSPECT (http://introspect.info), une collaboration entre l’Université Rennes 1 et l’Université Laval. Le nombre de places est limité à 12 personnes.